HAZUS-MH utilise la technologie des systèmes d`information géographique (SIG) pour estimer les impacts physiques, économiques et sociaux des catastrophes. Il illustre graphiquement les limites des emplacements identifiés à haut risque en raison du tremblement de terre, des ouragans et des inondations. Les utilisateurs peuvent ensuite visualiser les relations spatiales entre les populations et d`autres actifs ou ressources géographiques fixes plus permanents pour le risque spécifique modélisé, une fonction cruciale dans le processus de planification avant la catastrophe. HAZUS est utilisé pour l`atténuation et la récupération, ainsi que la préparation et la réponse. Les planificateurs gouvernementaux, les spécialistes des SIG et les gestionnaires d`urgence utilisent le HAZUS pour déterminer les pertes et les approches d`atténuation les plus bénéfiques à prendre pour les minimiser. Il peut être utilisé dans l`étape d`évaluation dans le processus de planification de l`atténuation, qui est le fondement de la stratégie à long terme d`une communauté pour réduire les pertes en cas de catastrophe et briser le cycle des dégâts de catastrophe, la reconstruction et les dommages répétés. HAZUS peut soutenir l`évaluation de certains dangers qui ne sont pas inclus comme modèles dans le logiciel HAZUS actuel. Dans le cadre du thème global change & vulnérabilité, le PNUE/GRID-Geneva étudie les liens entre la dégradation de l`environnement, le changement climatique et le risque de catastrophe. Les études scientifiques sont basées sur l`analyse spatiale (SIG, télédétection, modélisation statistique), mais aussi sur la collecte de données sur le terrain pour générer des outils de plaidoyer et sensibiliser. Les données sont rendues disponibles en utilisant la cartographie interactive en ligne et la distribution de données (SDI). Les résultats sont publiés dans des rapports des Nations Unies, des articles scientifiques ou en publication, des conférences et des expositions pour le grand public. Les modèles RMS risquent dans près de 100 pays, permettant aux assureurs, aux réassureurs et aux autres parties prenantes d`analyser la probabilité de perte résultant d`événements catastrophiques.
Leurs modèles sont construits à l`aide de données détaillées reflétant les variations localisées du danger, et les bases de données capturant la propriété et les expositions humaines. La modélisation des risques consiste à combiner des modèles de risque avec des données d`exposition et des modèles de vulnérabilité (ou «fonctions»). La production du modèle de risque dépend de son objectif, mais elle évalue souvent les pertes économiques potentielles, par exemple la perte annuelle moyenne (estimation de la perte moyenne par année, compte tenu de la gamme complète des scénarios de perte liés à différentes périodes de retour). Toutefois, les pertes économiques ne sont pas préoccupantes pour de nombreux décideurs de la RRC, qui veulent plutôt savoir, par exemple, combien de foyers pourraient être endommagés dans une communauté en raison de différentes séparations de risque. Puisque nous ne comprenons pas pleinement ni ne pouvons pleinement reproduire la réalité, un modèle est une représentation de la réalité et est donc défini par une série d`hypothèses. Ces hypothèses sont informées par un historique imparfait des événements passés, notre connaissance incomplète des processus naturels et de la vulnérabilité, ainsi que les incertitudes dans les données d`exposition.